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Royale Machine

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Interprétation

Mise en scène

Création Lumière

Maxime Bodin

Maxime Bodin

Romain Verstraeten-Rieux

Grangil

Durée

1h15

​À partir de 12 ans

Texte

Maxime Bodin

Romain Verstraeten-Rieux

Résumé

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Royale Machine est l'histoire d'un homme qui travaille. Et qui nous raconte son travail. En réalité i lest intérimaire, donc il n'a pas un mais plusieurs travails. Il aime les chiffres et les calculs, le printemps, la logique et les faits divers, faire des armoires à Anjou Tôlerie mais aussi la tomate en hiver à Flunch ...

À force de calculs et de logiques spontanées, il va en arriver à se questionner. Il se demande où les suédois d'IKEA trouvent autant de bois ; combien de cochons faut-il par jour, puis par an, et où sont ces cochons qui vont servir à faire les croque-monsieur au Grand Saloir ; il se demande si ce n'est pas un peu "con" qu'il faille deux litres d'eau pour fabriquer une bouteille d'eau en plastique d'un litre...

Et le vertige le prend. Il doute : de son utilité, du poids qu'il a sur la balance du monde, de l'engagement, de l'importance du Travail, cette "Royale Machine" qui définit, soumet et broie le corps et la tête. Il n'est qu'une partie de la machine : elle le berce, il suit son mouvement, il fait exactement ce qu'elle veut qu'il fasse.

C'est comme ça, il n'a pas le choix.

 

Ou peut-être que si ?

D'une question naît une autre question, puis encore une autre ; et dans la tourmente il refait son monde.

Si un rouage se met à réfléchir, et par là se met à agir, que devient la Royale Machine ?

Qu'est-ce que la Royale Machine ?

Nous parlons de notre maître : le Travail. Comme le Léviathan de Hobbes, c'est un monstre invisible auquel nous prêtons allégence et qui nous régit. Le Travail est notre Léviathan, notre Royale Machine à tous. Nous avons besoin d'elle, elle de nous. Nous en sommes le carburant et le moteur.

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Un homme à l'épreuve du Travail

Un stage avec Emmanuel Vérité, "création d'un personnage", a fait naître le personnage du spectacle, Louis 16 ( c'est comme ça que son meilleur ami Nono l'appelle depuis tout petit, car il a toujours la fève dans les galettes).

Cette ébauche assez brute a été une excellente base de travail pour la suite de la rechercher. Pour le texte, nous nous sommes servis d'une langue familière apparue lors des improvisations pour sculpter une vraie écriture poétique et singulière.

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Le seul en scène est une des formes les plus efficaces pour faire parler l'intime. Et dans Royale Machine, nous sommes témoins du combat d'un homme seul contre le travail, à la conquête de son indépendance face à la machine.

Équipe artistique

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Maxime Bodin

En 2012, Maxime intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers, en rencontrant notamment Pauline Bourse et Clémence Larsimon. Il poursuit sa formation sous la direction de Pascal Papini au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse en 2014 pendant deux ans puis obtient son Diplôme d’Etudes Théâtrales. Durant sa formation, il joue dans le spectacle La mastication des morts du Groupe Merci. Il participe à la création du spectacle Prométhée chez les zombies avec la deuxième promotion des LabOrateurs en novembre 2016. En 2018, il travaille avec la compagnie 13.7, pour un projet autour de la vulgarisation scientifique.

Il écrit et façonne depuis deux ans sous la direction de Romain Verstraeten-Rieux un seul en scène, Royale Machine, qui interroge certains engrenages propres aux travails précaires et intérimaires, où la demande de performance et de polyvalence faite à l’employé se heurte à l’inévitable instabilité de l’emploi.

Romain Verstraeten-Rieux

Après deux années de Philosophie à l’Université de Toulouse II Jean Jaurès, il se forme trois ans au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse jusqu’à l’obtention du Diplôme d’Etudes Théâtrales en 2014. Il se passionne pour la mort (sans la pleurer), les super héros et leur potentiel poético-kitsch, les technologies pré et post modernes et les textes fleuve à tendance épique.
Il intègre la deuxième promotion de la Classe Labo en juin 2015 et en sort l’année d’après avec les spectacles En attendant le Petit Poucet de Philippe Dorin, mis en scène par Sylviane Fortuny ; et Prométhée chez les zombies de Romain Nicolas, com- mande d’écriture et mise en scène de la compagnie les LabOrateurs.

En 2018, il accompagne et dirige le comédien Maxime Bodin sur son spectacle Royale Machine ; et joue dans Ultra Moderne Solitude, j’ai le cœur brisé demain je le change de la compagnie Le Club Dramatique.

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Grangil Marrast

Après avoir débuté par la danse classique et Modern Jazz et une approche autodidacte de la guitare, à 16 ans, il décide de se consacrer uniquement à la musique.  Intermittent du spectacle à 17 ans, il va travailler pendant 30 ans avec de nombreuses formations dans des styles musicaux différents.

Après de multiples expériences qui vont affirmer son goût pour une approche globale du spectacle, Il va suivre une formation de régie lumière.

Il va tout d’abord faire la mise en scène et la mise en lumière de formations musicales, puis, diversifier les esthétiques à travers une itinérance qui le mènera de Paris à Périgueux, San Clemente (Espagne), Montpellier,…

En 2015, il revient sur Toulouse, sa ville natale, et travaille aux côtés de Pierre Matras, Jean-Pierre Armand, Cécile Carles, Marc Compozieux, Eric Vanelle, Francis Azéma, Alain Piallat, Olivier Jeannelle, Murielle Daras,  mais aussi avec des structures comme artScenica, Bleu Citron, Drums Summit, Détours de Chant, Airbus, Welcome in Tziganie,… 

Plus récemment, Grangil assure la création son et lumière de " la Fille Qui Sent le Tabac " de la Cie Post Partum, de " Nuits Blanches de Gueules Noires " des Cies Les Arts Tigrés et Rends-Toi Conte, de " Appels Entrants Illimités " de la Cie des Reg'Arts ainsi que la création lumière de " le Roi de Meurt " de Ionesco Mis en scène par Francis Azéma.

Ses projets en cours sont "Patatrac", un jeune public mis en scène par Brice Pomès dont il assure la scénographie et la mise en lumière, la création lumière de "Le Député" une adaptation de la BD éponyme portée par Damien Jayat et mise scène par Anne Bourgès mais aussi la création lumière et la scénographie de " Pianiste", le premier spectacle musical du pianiste de jazz Yonathan Avishaï.

Les créations pour 2022 déjà en chantier sont les prochaines productions du metteur en scène Olivier Jannelle " Requiem pour un Paysan Espagnol " et " Le Poisson Belge " par la Cie des RegArts.

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