Le 20 Novembre,
Une pièce de Lars Noren
Spectacle à partir de 14 ans
Le projet s'articule en deux temps.
Celui du spectacle, de 50 min, suivi du débat, de 50 min,
Avec : Morgane Nagir
Regard extérieur : Christian Moutelière
Création 2018
Partenaires : Conseil Départemental Haute-Garonne, Théâtre Jules Julien, Espace Bonnefoy,
Collège Maurice Bécanne et Lycée Marcellin Berthelot.
Extrait du spectacle - filmé en jeu par un.e élève.
Un adolescent entre dans une salle de classe, armé d'une caméra. Ses héros sont Eric Harris et Dylan Keybold, responsables de la tragédie survenue au lycée Columbine en 1999. Il se met en scène, se raconte, s'agite, se surprend et tente de communiquer avec ses contemporains.
Le résumé, l'histoire
Le fait divers : le 20 novembre 2006 Sébastian Bosse, âgé de dix-huit ans, attaque les membres de son établissement scolaire en Westphalie (Allemagne). Lars Noren effectue alors un travail de documentation, à partir du journal intime et des vidéos que l’adolescent a postées avant son « massacre ». Il retrace le discours de Sébastian Bosse... pour nous exposer l’intériorité, le paysage mental de ce personnage ni tout à fait réel ni complètement fictif.
Les mots fusent plus vite que sa pensée, ses émotions peuvent surgir sans prévenir, ses sarcasmes aussi, dessinant alors le portrait d’un adolescent à l’imaginaire stérile, qui ne voit du monde que ce qu’il est obligé d’en supporter.
Ce spectacle a été créé lors de quatre semaines de résidence dans différents établissements collèges et lycées en lien étroit avec environ trois cents élèves et leurs professeurs.
Retour sur expérience
«A un instant, elle m’a posé une question. Puis elle m’a répondu que si j’étais heureux, c’est que quelqu’un souffrait à ma place et que j’étais un « lèche-cul ». A partir de ce moment, je n’avais plus aucune pitié et sympathie pour le personnage. Pourtant, il me faisait de la peine au début. La volonté de Lars Noren, pour moi, est de faire réfléchir le lecteur sur plein de sujets, de les sensibiliser à la violence à l’école, à la liberté d’expression et plus précisément ses limites. Je pense que cette pièce permet de débattre ensemble sur des sujets difficiles à aborder et parfois à comprendre». Raphaël, élève de troisième
Extrait de la note d'intention
"J’ai choisi de monter Le 20 Novembre dans une salle de classe, car c’est le lieu central de la pièce. C’est le lieu où le personnage se sens en danger. C'est aussi le lieu qui représente son désir de vengeance, là où se retrouve les élèves, les adultes, et les discours avec lesquels ce personnage est en conflit. C’est un texte qui permet de creuser la réflexion des élèves autour de la responsabilité collective, des différents facteurs et contextes extérieurs et intérieurs à l'individu qui favorisent une envie de passage à l'acte, du harcèlement scolaire, et des moyens de désamorcer la violence avant que celle-ci explose." Morgane Nagir
LE DEBAT
Le personnage du solo est il responsable de sa situation présente ou bien la subit-il ?
Devraient- on pouvoir porter une arme à feu à l'âge adulte ?
L'école nous oblige t-elle à nous fondre dans la masse ?
La violence est elle légitime ?
Nous organisons un débat mouvant, débat qui demande à chacun.e de se positionner physiquement face à une question avant de formuler un argument. Chaque "camps" formulent des arguments l'un après l'autre, dans une volonté de dialogue.
Déroulé de l'heure de médiation
- Remarques, questions sur le spectacle.
- Retours sur les moments clefs du spectacle et analyse collective : le point de vu négatif sur l'école du personnage, l'incitation à déchirer des manuels scolaire, le discours de haine : l'argumentaire du personnage est désossé, ainsi que l'imagerie utilisée (composé de référence filmographique et de référence emprunté au réel).
- Quelles sont les voies de secours / Issues disséminées dans le spectacle que le personnage n'a pas pu ou voulu prendre ? Y -en a t-il d'autres ? Moment de réflexion collective sur les actions qui canalise, transforme la violence. Moment de réflexion sur les actions à entreprendre en cas de conflits ou de harcèlements, avec une place accordé à l'aide extérieur mais également à des solutions individuelles ( sport, combat, art, sensations extrêmes etc).
- Débat mouvant autour de la première question.
Dans le cadre du Parcours Laïque et Citoyen, les élèves définissent ensemble ce qu'est la laïcité et ce qu'elle permet à l'école. Nous analysons alors le personnage de la pièce et ses principes, qui eux ne sont pas du tout laïque, alors que celui-ci fustige la société de ne pas l'avoir compris ni accepté.
Saison 2023 – 2024 :
les dispositifs d'acceuil du spectacle dans votre établissement
1/ Nous avons été sélectionné pour participer au Parcours Laïque et Citoyen (PLC) proposé par le Conseil Départemental : ce dispositif permet de proposer le spectacle gratuitement aux collèges de Haute Garonne pour un minimum de deux classes participative. La demande est à faire sur le site du PLC
2/ Vous pouvez programmer le spectacle dans votre établissement directement, et via le PASS CULTURE.
DATES
Au collège André Abbal de Carbonne, collège Maurice Bécanne - le 5 et le 9 juin 2023
Au collège Hubertine Auclert à Toulouse en novembre 2022
Au collège Robert Rogers à Rieumes - mars 2022
Au collège Maurice Bécanne en février 2022
Au collège Leclerc à Saint Gaudens en février 2022
Au collège Maurice Bécanne le 11 mai
Au collège Jean Moulin le 21 mai 2021 (+ médiations)
Au Collège Verfeil le 22 mars 2021
Au collège Jean Moulin à Toulouse le 5 mars 2020 à 14h (+ médiations)
Au collège Saint Orens de Gameville le 6 mars 2020
Au Lycée Gabriel Fauré à Foix le 10 mars 2020 (+ médiations)
Au collège Les Châlets à Toulouse le 31 mars 2020 -annulé
Au lycée Stéphane Hessel le 23 janvier 2020 à 9h30 et 24 janvier à 9h30.
Au collège Leclerc à Saint Gaudens le 31 janvier 2020 à 15h
Au collège Maurice Bécanne : le 25 et 26 novembre 2019 à 13H30.
Au collège Jean Moulin le 22 mars 2019 à 10h et 14h (+médiations)
Au collège Les Châlets à Toulouse le 21 mars 2019 à 9h30 et 14h
Au collège Hubertine Auclert le 7, 13 et 15 février 2019 (+ résidence + médiations)